Char le Saint-Chamond

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Lieu de l’histoire automobile
Marque Char le Saint-Chamond

Saint-Chamond

Présentation

Ce vaste complexe métallurgique né de la volonté d’Antoine Morel en 1820 devient rapidement une des plus grandes aciéries pour la marine et la défense nationale. Au début du XXème siècle l’entreprise « FORGES et ACIERIES de la MARINE et d’HOMECOURT » commence la fabrication de châssis destinés aux véhicules automobiles et aux camions.

La première guerre mondiale va démultiplier la production de matériel, obus, canon et enfin chars d’assaut en 1916. Le char Saint-Chamond sera produit à 400 exemplaires à la cadence de un par jour.

Entre les deux guerres le site s’oriente vers le civil dont le ferroviaire tout en conservant la fabrication des blindés et des tourelles pour les cuirassés (Dunkerque, Richelieu).

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale le site va produire le char lourd ARL 44, puis des milliers de caisses blindées pour Panhard et Thomson, et dans le civil des tracteurs agricoles chenillés, des grues et des matériels roulants pour mines et travaux publics

A partir de 1976 sous le nom de « CREUSOT-LOIRE » l’usine va produire 5000 VAB (véhicule de l’avant blindé) puis assembler 800 véhicules 4x4 Auverland. C’est donc depuis deux siècles que ce site est un point majeur de la sidérurgie militaire et civile.

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